Henri Dikongué est né le 6 Décembre 1967 à Douala, dans la capitale économique du Cameroun, mais a grandi à Yaoundé. Né dans une famille de musiciens, il se passionne très tôt pour la musique et en apprend les rudiments avec ses proches. Ainsi, son oncle lui apprendra ses premières notions de guitare acoustique, tandis que sa grand-mère le fera chanter avec la chorale protestante du quartier de la Briqueterie à Yaoundé. Malgré cet attrait évident pour la musique et un entourage passionné par l’art, sa famille n’envisage pas du tout de l’encourager dans cette voie, le poussant plutôt vers les études.
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On regroupe sous l’ethnonyme Sawa l’ensemble des populations autochtones du littoral camerounais. Les Sawa sont concentrés principalement sur les provinces du Littoral (province francophone) et du Sud-Ouest (province anglophone) du Cameroun. Ces populations parlent des langues assez proches appartenant à la famille des langues bantoues. Ces langues sont classifiées selon Malcolm Guthrie dans 4 sous-groupes différents : A10 (groupe lundu-mbo), A20 (groupe duala-limba), A30 (groupe tanga-yasa), A40 (groupe basaa). Ces regroupements ne rendent toutefois pas compte des affinités linguistiques et culturelles qui existent entre les différentes tribus. La langue duala est la principale langue de communication sur tout le territoire des Sawa ; notamment grâce à l’hégémonie locale que les Duala ont acquise dès le XVIIe siècle à travers le commerce de produits tropicaux et d’esclaves avec les Européens. Le nombre de locuteurs de cette langue est estimé entre 500 000 et 1 000 000. La fête annuelle du Ngondo à Douala est censée consolider les liens qui existent entre ces peuples.
composent le peuple Sawa:liste non exhaustive!
Les DOUALA (Tribu) Le premier des peuples de la côte sont les Bwélé. Le récit de leur aventure est tout simplement étonnant: “ Rescapés d’une tourmente suite au déchaînement des éléments dans l’océan, trois descendants d’un certain Ngoso, rejetés au fond du Delta de Guinée sont recueillis par les habitants de Piti, aux confluents de la Dibamba, entre Douala et Edéa. C’est là qu’ils vont fonder leur foyer. Leurs souvenirs généalogiques remontent à un ancêtre nommé Bwélé. ”
Auteur, compositeur, guitariste, interprète, Théo Blaise kounkou navigue de la rumba à l’afro-zouk en passant par la musique mandingue , le mbaqanga zoulou, le reggae , le merengue, le mbalax ou le folklore et le soukouss congolais…En témoigne son album Freedom Spirit.
L’un des gros mystères de la musique camerounaise laisse enfin (presque) tomber le masque. Alexandre Douala alias Douleur, l’homme de la révolte, de la critique, de l’humour noir aurait-il viré de bord ? Tout porte à le croire à l’écoute de sa dernière production, sagement intitulée C’est magique ! . L’enfant terrible des quartiers chauds de Douala renvoie aux calendes grecques son dégoût de la vie pour magnifier le monde : Wonderful World, faire une ode aux femmes : Gloire aux femmes, quémander l’amour : Give me your love…
L’énigme Douleur
Sur le plan purement artistique, Douala Alexandre qui depuis son premier album s’était cantonné au makossa et ses différentes variantes (l’essewé, le zengué, l’assiko,…) fait un pied de nez à son passé. C’est Magique ! est un subtil mélange de pachanga, de high-life, d’afrobeat, de reggae et bien évidemment de makossa. Un cocktail détonant mis en musique par des artistes aguerris tels Patrick Bebey (claviers), Paolo Ponty, Hamed Barry (guitare) ou encore Douglas Mbida et Isabelle Gonzalez (aux choeurs). La cerise sur le gâteau est l’invitation de Manu Dibango sur le titre Wéa Matanda, le plus abouti de l’album, et d’Arbogaste Mbella sur Oa pè.
Douleur a fait ses débuts en 1983 avec un album éponyme. Hormis les sept lettres inscrites en blanc sur une pochette noire, personne ne sait vraiment qui est Douleur. Personne n’a vraiment vu son visage. Sur toutes les pochettes de ses albums, il apparaît plus ou moins masqué. Les fantasmes les plus insolites entourent ce chanteur aux envolées lyriques, et ce d’autant plus que l’homme est très discret et porte nuit et jour des lunettes noires. Sur son dernier opus, il laisse apparaître son visage aux trois-quarts. Sorte de Myster Hyde de la musique camerounaise, Douleur ne cesse d’entretenir sa légende.
6ème d’une famille de 11 enfants, elle vient dans la musique grâce à son grand frère(Ben Decca) avec qui elle commence à faire les choeurs en 1984. Son 1er album solo sort en 1989 chez Issimo Productions. Elle est issue d’une famille d’artistes très connus au Cameroun, son arrière grand père maternel (Lobe Lobe Rameau qui est l’un des pionniers du Makossa) était musicien, son oncle également (le feu Eboa Lotin). Elle a sa petite soeur(Dora Decca) qui a sorti son album dont le titre est Aphrodite. Son 2nd album a été produit par elle-même , elle produit aussi de jeunes chanteurs dont son petit frère. Coté études elle est titulaire d’un 3émé cycle DEA en communication (sciences de l’éducation). C’est la chanteuse camerounaise la plus célèbre de cette décennie, la plus adulée, respectée et c’est un modèle pour les jeunes camerounaises. Elle par exemple à l’origine d’une robe du nom de Grace Decca. Palmarès: * DOi la mulma : Meilleur album féminin et meilleure chanteuse en 1993; 2 nominations aux Africans awards a Abidjan; meilleure vente *Appelle-moi princesse: Meilleur album féminin de l’année(1999); prix bernard folon pour la maturité artistique ; meilleure vente féminine de l’année *Donnes-moi un peu d’amour: Meilleure vente féminine de l’année(2001-2002), Meilleur album Makossa et féminin de l’année, trophée du prix d’excellence artistique aux african ladies (le 08 mars 2003)