Aujourd’hui je vais vous parler de mon village « Foulassi », petite localité située à quelques kilomètres de Sangmelima est peu connue de nombreux Camerounais. Pourtant Foulassi est le berceau de l’hymne national du Cameroun. Car c’est là qu’en 1928, les élèves de la première promotion de l’École normale de la même localité composeront les strophes de l’hymne nationale.
Nouvelles Recettes
En cette année du cinquantenaire j’ai fait un peu de tri dans les vieux tubes que j’ai dans ma discothèque et j’ai trouvé quelques tubes. Alors je partage.
JOSEPH KABASELE : alias “Grand Kallé” est l’un des plus prestigieux musiciens africains dont la carrière reflétait tout l’esprit d’une époque.
LOKASSA YA MBONGO : excellent guitariste, membre et fondateur du Soukous Star.
PEPE KALLE : Kabasélé Yampanya alias Pepe Kalle figure l’un des piliers de la troisième génération de la musique moderne au Zaïre. Ce géant (2,10m, 150kg)
Tanus Foe
Auteur, compositeur, interprète, Benjamin Mateke alias “Benji Mateke” relate, sur fond de makossa funk, les problèmes de l’Afrique et appelle les hommes et les femmes à se protéger contre ce fléau qu’est le sida.
Il a travaillé avec des requins de studio et des voix les plus autorisées de l’heure de la chanson camerounaise en général et du makossa en particulier. On peut citer Ben Decca, Jacky Kingué, Charlotte Dipanda, Joly Priso, Nono Flavie, Belmond de Boville, Bobby Nguimé….et Toto Guillaume aux arrangements. Avec un tel casting l’on ne pouvait qu’avoir une galette bien élaborée.
Ebanda Manfred, inventeur du classique africain universel, “Amio“,
C’est en 1962 que Ebanda Manfred enregistre pour la radio, avec le groupe Rythmique Band, la chanson culte “Amio“, sous le titre “Amié“, relatant une passionnelle histoire d’amour avec l’alors appelée de son cœur Amié Essomba Brigitte, jeune lycéenne de Yaoundé capitale du Cameroun. Cette chanson qui ne devait jamais être éditée par son compositeur connut un destin tout entier exceptionnel, comme taillée pour s’acclimater ou dompter des publics divers et des cultures apparemment éloignées.
En effet il ne faudra pas plus d’un an pour que “Amié“, succès national de radio tape dans l’oreille d’un averti, en l’occurrence Monsieur Francis Bebey qui l’interprètera dans son album de la cuvée 1962. Et la suite ne fut qu’un chapelet de reprises et d’interprétations plus ou moins heureuses dont on retiendra celle de Bebe Manga qui reçut en 1980 un écho continental lui ouvrant la victoire aux Maracas d’Or de la Sacem. 1980 est également l’année de l’adaptation de “Amié“ par l’Antillais André Astasié, sous le titre un peu inattendu de “Pension alimentaire”. 1982, c’est au tour d’Henri Salvador star française qu’on ne présente plus, de reprendre “Amié“.