Je vous propose dans cette page quelques succès africains que j’aime beaucoup et qui j’espère vous plairont. La qualité n’est pas toujours top.
Né: à Abidjan, Côte d’Ivoire de parents Burkinabè, comme Daouda Tou Koné
Daouda fut très connu en Afrique francophone pendant les années 80. Sa musique est un mélange des mélodies mandingue avec des rythmes du makossa et du soukous. Il est souvent aidé par des musiciens camerounais ou congolais (du moins sur une partie de ses albums). Ses paroles en français, traitant les réalités de la vie quotidienne africaine, sont pleins d’humour.
Daouda Koné travailla comme jeune technicien de télévision à Abidjan. En amateur, il chanta et joua la guitare, et en jouant au studio il a été répéré pratiquement par hasard. Peu après, il était à la télévision et un contrat pour un premier disque fut signé. Ce premier single, « Les Gbakas D’Abidjan » sort et fut un succès immédiat en 1976. Daouda décida de se consacrer entièrement à la musique, mais il lui a fallu plusieurs albums avant de percer avec l’album « Le Sentimental ’83 », un ré-enregistrement du tout premier album, « Mon Coeur Balance », cette fois-ci avec Souzy Kasseya à la guitare, Alhadji Toure à la basse, Jimmy et Fredo (parmi les cuivres les plus chauds de l’Afrique) et arrangeur Jimmy Hyacinthe. Cet album fut un énorme succès dans le monde francophone et a été réédité au Royaume-Uni en 1985 par Stern’s. En 1984, il enregistra « La Femme de Mon Patron » avec le concours de plusieurs musiciens camerounais, ce qui a donné à l’album un feeling plutôt makossa. Vers la fin des années 80, la popularité de Daouda diminue. En 1995, il s’installe aux Etats Unis, où la suite de sa carrière musicale s’avère difficile. Tout de même, en 2007, Daouda enregistre un nouvel album avec le producteur Jean-Aristide Dico.